Les mises en garde des
organisations internationales se suivent et se ressemblent. Après la Banque
mondiale qui a averti, dans un récent rapport retentissant, des conséquences catastrophiques d’une hausse
de 4 degrés de la température moyenne d’ici la fin du siècle, c’est
le tour du Forum économique mondial de faire part, dans un nouveau rapport, des
risques imminents pour la planète dans la prochaine décennie.
Le monde est perçu comme
davantage vulnérable aux risques, avec la crise financière qui perdure et qui
détourne l'attention du changement climatique alors que les évènements météorologiques
extrêmes sont en progression, d'après le Forum économique mondial dans son rapport
Global Risks 2013.
D'après une enquête à laquelle ont participé plus de 1 000 experts et chefs de file de secteurs, le rapport désigne les profondes disparités de revenus et les déséquilibres budgétaires chroniques comme les deux risques mondiaux les plus susceptibles de se concrétiser ; cela reflète des préoccupations persistantes quant à la dette souveraine, ainsi qu'une vision d'ensemble légèrement plus pessimiste pour les dix années à venir.
Après une année qui
gardera les cicatrices d’évènements météorologiques extrêmes tels que l'ouragan
Sandy et les inondations en Chine, les participants ont classé l'augmentation
des émissions de gaz à effet de serre au troisième rang parmi les risques mondiaux
les plus probables, tandis qu'ils voient dans l'incapacité de s'adapter aux changements
climatiques le risque environnemental dont les effets seront les plus marquants
au cours de la prochaine décennie.
Les quelque 1000
experts sondés par l’organisation internationale installée en Suisse ont
également prévenu qu’une combinaison éventuelle de tous ces facteurs de risque
causerait des problèmes inédits.
Les
efforts de lutte aux changements climatiques pourraient, par exemple,
représenter un fardeau pour l’économie mondiale, et en retour, une économie en
déclin pourrait nuire aux tentatives de combattre les changements climatiques.
Les
auteurs du rapport ont également noté qu’un nombre grandissant de personnes
habitaient dans des zones vulnérables aux catastrophes naturelles, ce qui a
pour effet de faire gonfler les factures pour réparer des dégâts causés par les
tempêtes et les inondations, lesquelles seraient dues au réchauffement
planétaire.
Le
rapport a été publié en prévision de la rencontre annuelle du FME, qui aura
lieu à la fin du mois à Davos, en Suisse.
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