Source : http://rdv.agoonchangelemonde.qc.ca
La Maison du développement durable ouvrira ses portes sous peu, après 8 années de travail acharné. La Maison du développement durable c’est plus que 65 000 pieds carrés d’espoir, 27 millions de dollars d’investissements, 9 membres et des locataires. C’est un projet citoyen qui se veut un pôle de réflexion, d’éducation, d’innovation et de rencontres sur le développement durable à Montréal.
``A go on change le monde`` a rencontré Sidney Ribaux, co-fondateur et coordonnateur général d’Équiterre, qui sera conférencier lors du Rendez-vous des entrepreneurs sociaux, afin de mieux comprendre le rôle joué par les partenariats dans la mise en place de ce projet d’entrepreneuriat social innovateur.
Voici le résultat de l'entrevue.
À go: À quelle problématique répondait la Maison du développement durable, lorsque l’idée a émergé?
Sidney Ribaux: L’idée est née il y a 8 ans, dans un contexte conjuguant le déménagement imminent d’Équiterre et la volonté d’améliorer les conditions de vie de nos employés qui travaillaient à partir d’un secteur semi-industriel.
À go: En quoi avez-vous apporté une réponse innovante à ce problème?
S.R.: En combinant 4 dimensions :
•L’écologique (certification leed platine)
•La collaboration (regroupement d’organisations pour partager le service et le logis)
•La recherche (documenter l’expérience, afin d’en faire un projet pilote)
•L’éducation : au grand public, aux salariés, à nos membres.
À go: Quelles furent les étapes de la mise en place de ce projet?
S.R.: Hydro-Québec nous a offert un terrain en 2006 dans le Quartier des spectacles et nous avons consulté nos partenaires afin de rassembler l’expertise nécessaire à l’élaboration du projet. Les architectes se sont ensuite mis au travail grâce à un prêt qui nous a été octroyé par nos partenaires et les plans se sont élaborés en fonction des confirmation des futurs locataires. La construction a ensuite été entamée et la complétion est prévue vers la fin juin.
À go: Quelles réalisations avez-vous accomplies grâce aux partenariats?
S.R.: Sans partenariat, le projet n’aurait pas fonctionné. Et surtout, même si le projet n’avait pas abouti, cela aurait quand même été un succès, de par les organisations avec lesquelles nous avons été amenés à travailler. Nous avons mis en place 4 types de partenariats :
•Partenaires d’organisations citoyennes (mobilier)
•Partenaires su secteur privé (financement, philanthropique, services)
•Partenaires du secteur académique
•Partenaires du secteur public
À go: Avez-vous des conseils pour conclure des partenariats gagnants?
S.R.: La reconnaissance et la transparence sont des éléments-clés. Il faut aussi savoir faire preuve de patience, savoir mobiliser les troupes les garder motivées-même quand cela va moins bien. Il est particulièrement important pour les entrepreneurs sociaux de choisir ses partenaires et d’établir code d’éthique pour définir avec qui ils accepteront de travailler. Et utiliser sa réputation : le fait que nous soyons Équiterre et que nous ayons déjà connu du succès dans des projets précédants nous a beaucoup aidé à mobiliser notre milieu!
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Ne manquez pas la présentation de Sidney Ribaux lors du Rendez-vous des entrepreneurs sociaux qui aura lieu le 7 juin prochain à Montréal. Inscrivez-vous maintenant pour profiter du tarif préférentiel
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