N.B
Je ne suis pas un fiscaliste. Si vous avez un minimum de doute, contactez
revenu Québec ou consultez un fiscaliste.
Au Québec, on compte au-delà de 50 000 organismes sans
but lucratif (OSBL). Leur nombre imposant et leur diversité témoignent de
l’intérêt de la population québécoise à contribuer au mieux-être des citoyens
dans plusieurs domaines. Ainsi, les OSBL jouent un rôle prépondérant dans la
société québécoise et certaines lois fiscales appliquées par Revenu Québec
reflètent leur statut particulier.
Qu’est-ce qu’un organisme sans but lucratif?
Un organisme à but non lucratif est une personne morale
sans capital-actions regroupant des personnes (les membres) qui poursuivent un
but à caractère social ou altruiste et qui n'a pas comme intention de maximiser
des profits. Elle aura plutôt des motifs éthiques, sociaux, moraux,
charitables, scientifiques ou artistiques. C’est une association personnifiée
qui a le même fonctionnement qu’une personne à but lucratif et où l’autorité
appartient au conseil d’administration et ultimement aux membres.
Selon Revenu
Québec, sur le plan fiscal, un OSBL est une entité formée et exploitée exclusivement à des fins
non lucratives. Ses revenus ne doivent
pas être distribués parmi ses propriétaires,
ses actionnaires ou ses membres ni mis à
leur disposition pour leur propre profit.
Responsabilités des administrateurs
Si vous administrez un organisme sans but lucratif (OSBL) qui est une
société, il est important de voir à ce que cet organisme respecte ses
obligations fiscales. Elles sont notamment les suivantes :
§ faire les retenues à la source
et les remettre à Revenu Québec;
§ produire les déclarations
exigées;
§ percevoir, s'il y a lieu, la
TVQ ainsi que la TPS, à titre de mandataire de Revenu Québec, et les lui
remettre (les OSBL doivent aussi payer les taxes sur les biens et services
qu'ils achètent).
Si l'organisme en question n'assume pas ses obligations fiscales alors
que vous en êtes un administrateur, vous pourriez être tenu de verser une
pénalité et des intérêts, en plus des droits dont cet organisme est redevable.
Cependant, trois exceptions s'appliquent :
§ vous avez agi avec un degré de
soin, de diligence et d’habileté raisonnable dans les circonstances;
§ dans ces mêmes circonstances,
vous n'avez pas pu avoir connaissance du manquement;
§ vous avez cessé, depuis au
moins deux ans, d'être un
administrateur de la société.
La Loi sur l'administration fiscale ne fait pas de distinction entre les
différents types d'administrateurs. Ainsi, une attitude passive de votre part
ne vous dégage pas nécessairement de votre responsabilité d’administrateur. De
plus, la diminution de la participation d'un administrateur ne le libère pas en
soi de ses responsabilités éventuelles.
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