Le Canada vient de conclure un accord historique de libre-échange avec l'Union européenne (UE) à la suite de négociations entamées en 2009.
Selon le Canada et l'Union
européenne, l'entente pourrait se traduire par une progression de 20 % de
leurs échanges commerciaux, générant quelque 35 milliards de dollars
d'activités économiques supplémentaires par année. Au pays, l'accord de
libre-échange pourrait se traduire par la création d'environ
80 000 emplois,
En vertu de l'entente, il sera
plus facile pour les entreprises canadiennes d'investir et de vendre dans les
28 pays de l'Union européenne, avec un marché de plus de 500 millions
de consommateurs, et en contrepartie, les entreprises européennes pourront plus
facilement faire des affaires au pays.
L'Accord économique et commercial global (AECG) en bref :
- Objectif : réduire les barrières au commerce, notamment en éliminant
les droits de douane et en harmonisant la réglementation et les normes.
- L'accord couvre pratiquement tous les secteurs d'activité, autant les
biens, les services que l'investissement.
- Le système de gestion de l'offre (les quotas de production) dans le
domaine agricole est protégé.
- La reconnaissance des titres professionnels sera simplifiée et les
employés qualifiés devraient plus facilement pouvoir travailler temporairement
d'un côté ou de l'autre de l'Atlantique
- L'entente permettra de réduire les droits de douane dans tous les domaines,
de rationaliser la réglementation et de réduire les lourdeurs administratives
qui freinent les échanges.
Un accord accueilli
positivement à travers le Canada même au Québec
Le ministre des Finances du
Québec, Nicolas Marceau, a déclaré vendredi que le Québec appuie l'entente de principe sur un Accord économique
et commercial global, conclue vendredi entre le Canada et les 28 pays membres de l'Union européenne (UE).
Une entente que M. Marceau
qualifie d'historique : « Il s'agit d'un accord majeur pour le Québec qui
créera des milliers d'emplois et une hausse de nos exportations vers les 28
pays de l'Union européenne », a affirmé Nicolas Marceau.
Parmi les bénéfices pour le
Québec, tel qu'évalué par le gouvernement Marois, citons l'abolition
des tarifs douaniers de l'Union européenne et du Canada sur les produits
industriels, « dont 98 % des lignes tarifaires dès l'entrée en
vigueur de l'accord », selon le gouvernement du Québec.
De plus, le gouvernement du Québec affirme avoir obtenu, du gouvernement
fédéral, des garanties fermes pour les producteurs laitiers et de fromages du
Québec.
Pour Nicolas Marceau, le
Québec profitera de gains significatifs les secteurs suivants :
·
Aluminium - véhicules récréatifs - produits pétrochimiques et chimiques
- bois sciés - maisons mobiles - pièces automobiles - équipements de
télécommunications et de pointe en optique - produits alimentaires de transformation.
Les exclusions sont les suivantes :
·
santé et services sociaux – éducation - industries culturelles - affaires
autochtones - achats stratégiques d'Hydro-Québec.
Presque tout le monde est
content sauf le cartel du lait et du fromage
Des fabricants de fromages fins
du Québec « craignent de ne pas pouvoir affronter la concurrence des
producteurs de France, notamment, qui reçoivent une aide généreuse de l’État ».
Voyez-vous, une industrie indirectement super-subventionnée qui accusent le potentiel
concurrent de l’être. En effet, la politique canadienne de gestion de l'offre des produits laitiers est une forme déguisée de subventions. La seule différence avec l'Europe, c'est que les subventions ne proviennent pas directement de l'État mais des consommateurs qui paient les produits laitiers à des prix supérieurs aux cours sur les marchés mondiaux. Ca coûte une beurrée de manger du "bon fromage d'ici".
Il est évident qu'un accord de libre-échange de cette envergure ne peut être
gagnant pour toutes les industries mais c’est une belle occasion pour
l’industrie fromagère qui se sent menacée d’améliorer ses pratiques pour aller
à la conquête de nouveaux marchés.
Une réforme en
profondeur est nécessaire dans l'agriculture québécoise et canadienne. Ce qui
est appelé à inexorablement changer,
c’est cette agriculture en vase close,
cette agriculture des quotas qui empêche le consommateur québécois d’avoir du bon
fromage au meilleur rapport qualité/prix.
L’industrie
fromagère québécoise est bien vautrée confortablement dans une sorte de
protectionnisme agricole instrumentalisé. Nos producteurs sont tellement
contents de vendre les « 400 fromages d’ici » au prix fort à 8
millions de Québécois, par les messages publicitaires du candide Benoit le Cancre, qu’ils ne réalisent pas l’opportunité que
constitue l’accessibilité à un nouveau marché de 500 millions de consommateurs.
Ont-ils peur d’aller jouer dans la cour des grands? C’est bien connu, les gens
ont peur du changement. Ca va être bien difficile de changer les vieilles
habitudes mais au bout du compte, c’est toute l’économie québécoise qui va
bénéficier de cet accord historique qui nous offre plus de 500 millions de
consommateurs sur un plateau d’or.
Au pire si l'Europe bombarde le Québec de ses fromages, le Québec arrosera l'Europe de sirop d'érable. L'Europe reste un marché encore peu exploré pour un produit fin 100% d'ici.
Je suis bien plus inquiet pour
l’accès aux médicaments génériques
Jim Keon, président
de l'Association canadienne du médicament générique (ACMG), affirme que
l'entente ne rendra pas les médicaments génériques accessibles plus rapidement
au Canada. Ces délais, soutient M. Keon, accroîtront les coûts liés à la santé
pour les provinces, de même que pour les employeurs qui financent les régimes
d'assurance-médicaments de leurs employés ainsi que pour les Canadiens qui
paient de leur poche leurs médicaments.
Les Canadiens ont accepté de
renforcer leurs normes de propriété intellectuelle, ce qui devrait avantager
les entreprises pharmaceutiques européennes. Le premier ministre Stephen
Harper, a reconnu que cette décision va alourdir la facture du système de
santé canadien
En matière de libre échange entre économies de niveau de développement
comparable, il y a beaucoup de gagnants et quelques perdants d’un bord comme de
l’autre mais le résultat net est toujours positif.
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