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lundi 5 août 2013

Économie sociale et solidaire, le modèle d'avenir?


 
Partout dans le monde, une nouvelle génération d’entrepreneurs cherche à conjuguer activités à visée sociale et objectifs de performance économique. Avec succès.
 
Les plus importantes organisations internationales, comme l’ONU, l’érigent en modèle d’avenir. Elle a fait son apparition au menu des écoles de mana­gement les plus cotées. Les entrepri­ses, grandes et petites, com­men­cent à la prendre au sérieux. De toute évidence, l’économie sociale et solidaire fait son chemin dans les esprits. Elle est portée par des patrons qui s’impliquent dans des secteurs délaissés par le privé (santé, éducation…), mais qui veulent aussi appliquer des schémas de production différents et mettre en place des modes de gouvernance plus démocratiques. Tous ces dirigeants partagent le même objectif : faire de l’argent un moyen, et non une fin en soi, et remettre l’homme au cœur de leur activité.

Une finalité : moins d’inégalités sociales, plus d’équité salariale
 
«L’entreprise peut être un formidable ­outil de réduction des inégalités dans les domaines de la santé, du logement, de l’éducation, de l’énergie, de la mobilité», sou­tient François Goudenove. Cet ancien ingénieur d’Airbus, lui-même père d’un enfant atteint de surdité, dirige Websourd, une entreprise qui propose via Internet des services de traduction en langage des signes aux entreprises et aux organismes publics – ces derniers sont contraints par la loi de favoriser l’accessibilité des personnes sourdes, qui sont 500.000 en France.
 
Qu’est-ce qui différencie une entreprise sociale et solidaire comme Websourd d’une entreprise classique ?
 
Cela peut être son domaine d’activité, commerce équitable, microfinance… mais aussi ses règles de fonctionnement. En particulier dans les pratiques de rémunération. Au sein des petites entreprises sociales, les écarts de salaire respectent par exemple un rapport de un à cinq. Dans les grandes, compétitivité oblige, ce ratio peut passer de un à quinze. «Dans les hôpitaux que nous avons rachetés récemment, difficile de recruter des chirurgiens à moins de 10.000 euros par mois», explique Jean-Marc Borello, le président fondateur de Groupe SOS, la plus importante structure d’entreprises sociales en France (300 filiales, 10.000 salariés et plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires).
 
Cet encadrement des salaires ne semble pas affecter l’attractivité de ces entreprises, qui reçoivent massivement des CV en provenance des meilleures écoles de management et d’ingénieurs. «Les jeunes diplômés sont davantage en quête de sens que ­d’argent vite et mal gagné. Non seulement ces sociétés n’ont pas de difficultés à recruter, mais elles attirent sans doute les profils les plus intéressants car les plus motivés», souligne Nicolas Hazard, créateur du Comptoir de l’innovation, le premier fonds d’investissement privé ­dédié aux entreprises sociales.
 

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