Mise à jour
L'avenir du Grand Prix du Canada est officiellement assuré pour les dix prochaines années. Une entente est intervenue entre les trois paliers de gouvernement (Ottawa, Québec et Montréal) et le responsable de la commercialisation de la F1 Bernie Ecclestone.
Pour que le Grand Prix du Canada puisse renouveler son contrat, M. Ecclestone avait posé quelques conditions, dont la rénovation des installations évaluée entre 25 et 40 millions de dollars. Les trois paliers de gouvernement ainsi que Tourisme Montréal devront verser une contribution annuelle à la FOM, société d'exploitation et d'organisation de Bernie Ecclestone, de 15 millions, indexée de 2 % par année. Tenez-vous bien, cela fait au total plus de 187,2 millions de dollars sur 10 ans, excluant les rénovations, dans les poches de Bernie pour maintenir le show de boucane à Montréal. Autant d'argent des contribuables dans un événement qui peut se rentabiliser tout seul? Parle t-on toujours d'austérité?
NB. Les références sous forme de liens sont marqués en bleu
Le Grand prix de Montréal est un événement qui a des retombées touristiques et économiques acceptables, mais il coûte très cher au contribuable moyen qui n'y a pas accès et entraîne aussi d’importants coûts sociaux et environnementaux difficiles à chiffrer. Ces retombées économiques justifient-elles les injections croissantes de subventions pour soutenir une industrie de luxe qui ne profite qu’à une minorité de fortunés?
Les retombées économiques bien circonscrites