Malgré le poids significatif de l’économie sociale au Québec (environ 7 000 entreprises, 125 000 emplois et un chiffre d’affaires d’environ 17 milliards CAD, 6% du PIB québécois), elle reste encore marginalisée et méconnue. Les préjugés liés à la mauvaise compréhension du modèle d’affaires sont tenaces et très répandus. En voici quelques idées reçues véhiculées sur les entreprises d’économie sociale. En connaissez-vous d'autres ? N'hésitez à compléter ma liste.
1- Les EES existent pour faire travailler des gens exclus du marché du travail
Bien que certaines EES aient pour mission l’insertion professionnelle des personnes éloignées du marché du travail, ce n’est pas une caractéristique pour définir l’entreprise d’économie sociale. Les EES créent également des emplois pour des personnes scolarisées et qualifiées et ce, dans tous les secteurs d’activités.
2- L’ES est une économie pour les pauvres
L’économie sociale est un bon outil de lutte contre la pauvreté, mais c’est avant tout un modèle d’affaires qui s’inspire des valeurs de partage, de solidarité et d’égalité. Il n’est pas nécessaire d’être pauvre pour utiliser les services d’une entreprise d’économie sociale. On le fait d’abord et avant tout pour la qualité des services et des produits offerts